Vous êtes ici
SIAAP et le ProCeas® dans la gestion des eaux usées
Mme Emilie Manjossen, responsable du département Expertise et prospective au SIAAP, nous parle de son expérience d’utilisation des produits AP2E…
Pouvez-vous présenter le SIAAP et votre service ?
Emilie Manjossen : Le SIAAP est un Syndicat Interdépartemental qui gère la collecte, le transport et le traitement des Eaux de Paris et son agglomération. Cela représente 2,5 millions de m3/jour pour une population de 9 millions de franciliens. Le SIAAP possède 6 usines de traitement réparties sur l’île de France ainsi que 450 km de réseaux.
Mon service est spécialisé dans les risques émissifs/nuisances olfactives que l’on rencontre sur les usines et dans les réseaux du SIAAP. Nous essayons de trouver des moyens de lutte contre les odeurs, nous assistons les usines lors de problèmes olfactifs sur leurs Process (désodorisation défaillante, bassins nitrifiants produisant des odeurs…).
Quelle problématique a amené le SIAAP a envisager le ProCeas® comme nouvelle solution d’analyse ?
E M : Nous avons eu besoin d’un appareil transportable sur le terrain et permettant de mesurer le gaz en ligne d’une manière rapide et précise. Le ProCeas® nous a permis d’effectuer des campagnes d’H2S, de CO2 et de CH4 sur nos ouvrages (lors des phases d’arrêt qui sont sujettes à des émanations de gaz), mais aussi sur nos réseaux où nous rencontrons des problèmes olfactifs importants.
Qu’est ce qui a finalement conduit le SIAAP au choix du ProCeas® ?
E M : Cet appareil est facilement transportable et peut rester en fonctionnement un certain temps sans qu’il soit nécessaire de le surveiller. De plus, il possède une technique d’analyse de pointe ce qui permet d’avoir un résultat fiable et précis en temps réel. Il est très facile de se l’approprier en tant qu’opérateur.
Dans quel cadre utilisez-vous votre appareil AP2E ?
E M : J’ai utilisé le ProCeas dans le cadre :
- d’un problème de dégagement de CO2 sur les biofiltres nitrifiants
- du suivi d’une unité de désodorisation avec présence d’H2S et de méthyl mercaptans en sortie
- d’un suivi d’H2S lors d’essais sur des bactéries sulfatoréductrices en laboratoire
- et finalement lors d’un suivi de concentration de gaz dans un ouvrage de digestion